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Arlequin, avec son costume à losanges bigarrés et son masque noir, son bâton, appelé latte ou batte, est calqué sur Arlecchino, un serviteur à l'esprit un peu lent mais très agile physiquement, capable de changer de forme et d'apparence à volonté.

Bouffon poltron et grossier en Italie et en Allemagne, le personnage d'Arlequin évolua en France. Il est le héros de plusieurs comédies de Regnard, de Lesage et surtout de Marivaux, où il révèle, au gré des pièces, plusieurs facettes de sa personnalité.

Il est tour à tour nigaud (Arlequin poli par l'amour), sage (l'Île des esclaves) et cynique (le Jeu de l'amour et du hasard).

Colombine, soubrette faussement ingénue, introduisait une note de charme dans l'univers de la commedia dell'arte, régi par la cupidité.

Arlequin porte un bonnet sur lequel figure une queue de lapin. Cette queue symbolisait la lâcheté, rendant tout autant plus ridicule l'accoutrement d'Arlequin.

Arlequin joue le rôle de l'humble serviteur, comme dans Arlequin, serviteur de deux maîtres, de Carlo Goldoni.

Il peut aussi être l'amoureux de Colombine et par conséquent un rival pour Pierrot. Il apparaît en France à l'époque de Molière où ses caractéristiques évoluèrent. Ainsi, il deviendra avec les pièces de Marivaux un valet naïf et sensible comme, par exemple, dans l'Ile des esclaves.

Belle, très malicieuse, elle mène Arlequin par le bout du nez, tout comme Pantalon, ce qui provoque la jalousie d'Arlequin.

Comme tous les serviteurs, elle réagit par la bêtise, la cupidité et la discorde.

Au XVIIIè siècle Colombine échange son nom contre ceux de : 

 Zerbinette, Olivette, Tontine, Mariette, Farinette, Babet, Perrette, Fiametta, Catte, etc.

source : wikipédia

Bon week'end et plein de biobisous, Nina